il était une fois

une lettrine
au folio 371v du codex Manesse
ACh mir was lange·
nach ir so we gesin·
dauon dachte ich vil ange·
dc ir das wurde schin·
ich nam ir achte
in gewande als ein pilgerin·
so ich heinlichste machte·
do si gieng von mettin·
do hate ich vo sender klage·
einen brief dar an ein angil was·
den hieng ich an si dc was vor tage·
das si nit wisse das·
il y a trois ans
ChatGPT
m’avait proposé cette traduction
Ah, moi, que cela dure,
que cela dure longtemps,
que cela dure toute ma vie,
que cela ne finisse jamais,
que cela dure toujours,
et si cela durait mille ans,
je le supporterais volontiers.
il y a quelques jours
je me demandais
« la symétrie pentaradiée fait elle sens ? »
j’ai posé la question
à la lettrine
et elle a dansé




lettrine enivrée
lettrine au Paradis
« l’amour qui meut le soleil et les autres étoiles »
Dante Le Paradis Chant XXXIII